les incontournables
A tous seigneurs tous honneurs … Armstrong , Ellington , Basie
LOUIS ARMSTRONG
Tout est bon, mais pour un éventail du génie du "roi du jazz", je vous propose :
1. Les séances des Hot Five et Hot Seven (1927-1930) en CBS/Masterpieces de préférence pour la qualité des reports.
2. Les disques de la plénitude de la cinquantaine épanouie, des albums de légende avec son all stars ( tous chez Columbia donc CBS donc Sony (?), souvent en série middle price du genre "I love jazz").
Quatre albums indispensables : « Ambassador Satch », « Plays Fats Waller », « Plays WC Handy », « At the Crescendo »…
3. Enfin il faudrait être snob ou sourd pour mépriser les tubes mondiaux comme "Hello Dolly" MCA (GRP16 562) ou diverses compilations du genre "best of" ou "les grands succès de"…avec "Blueberry Hill" et autres" What A Wonderful World".
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EDWARD KENNEDY "DUKE" ELLINGTON
Rien de médiocre non plus chez ce musicien -compositeur -arrangeur qui jouait de son orchestre comme un peintre de sa palette avec des périodes - bleue, verte ou rouge - très typées…
1. Pour une sélection de chefs d'œuvre de 1927-1929 style "jungle" très inspiré de la musique de la Nouvelle Orléans qui est largement représentée dans l'orchestre avec le trompettiste Bubber Miley, le trombone Joe Nanton ("tricky sam"), le bassiste Wellman Braud, jusqu'aux années 40 (avec les débuts de la collaboration du compositeur arrangeur Billy Strayhorn et des musiciens de Génie comme Jimmy Blanton, Rex Stewart, Ben Webster), le double Cd Masters of Jazz (Média 7) R2 CD 8005 est tout indiqué. Vous découvrirez, avec d'excellents titres, les différentes périodes et couleurs de l'orchestre et, si vous aimez, vous pouvez ensuite acheter des sessions complètes en offrant la compilation à vos petits enfants ou à vos amis pour faire de nouveaux disciples…
2. L'orchestre des années soixante
avec Sam Woodyard à la batterie et un certain Paul Gonsalves au saxophone ténor est à tout prendre mon préféré (je ne suis pas le seul).
Vous rejoindrez peut-être le club en écoutant: "Newport 1956" CBS Columbia 450 986 2 (avec l'extraordinaire solo (32 choruses) de Paul Gonsalves sur "Diminuendo & Crescendo in Blue") ; mais aussi, moins connus = "Newport 1958" toujours en columbia (468 436-2) avec "Just Scratchin the Surface", et autres chefs-d'œuvre ; mais le premier à acheter est peut-être :
« Piano in the Background » (CBS Columbia Col 468 404 2) = tous les tubes de l'orchestre par la meilleure formation qu'ait eu Ellington, peut-être LE disque d' Ellington à garder sur l'île déserte et merveilleusement enregistré ; une merveille à ne pas négliger,
« Suite For New Orleans » le dernier enregistrement de Johnny Hodges, ajouter l'orgue de Wild Bill Davis… servez cru (Cd Atlantic 781376-2).
Enfin un extraordinaire bijou, atypique, datant de 1958 la "suite" «Black Brown And Beige » avec un Come Sunday à pleurer chanté par la reine du Gospel Mahalia Jackson (en Verve ou Sony ?), j'ai la flemme de chercher le CD, mais comme ils n'en ont fait qu'un, ce ne devrait pas poser de gros problèmes pour le dénicher.
Mais aussi ne pas négliger cette curiosité, vraie réussite : le disque avec les grands orchestres du Duke ET de Count Basie " réunis, « First Time », un disque de légende qui réunit les deux big bands : CBS Columbia Col 450 509 2, de beaux arrangements et une saine émulation.
3.Pour apprécier le "Duke" pianiste :
Le voir en duo avec Ray Brown à la basse, « This one for Blanton » (Pablo 98 850). En trio « Piano in the Foreground » (CBS Columbia Col 474 930 2) : très supérieur au disque particulièrement surestimé enregistré avec Charlie Mingus et Max Roach dans une ambiance détestable que curieusement les "critiques" ne semblent pas découvrir à l'écoute.
En petite formation avec Johnny Hodges et Harry Edison : Duke E. and Johnny Hodges Play the blues : « Back to Back » Verve 823 637-2 (très chaudement recommandé : le disque à offrir à tout mélomane et auditeur curieux qui ne connaît pas le jazz ou qui croit que Texier/Jeannot/Humair en représentent la naissance et la quintessence.)
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Guillaume Nouaux a mis à profit cette “pause“ imposée par la Covid-19, pour finaliser la réalisation de son nouvel album dont il vous dévoile aujourd'hui le contenu. « Comme une suite logique et évidente à mon album précédent avec les « Clarinet Kings », j’ai souhaité par ce nouvel opus mettre à l'honneur quelques-uns de nos meilleurs pianistes internationaux de la scène du jazz traditionnel. Sept de mes pianistes favoris, qui figurent tous parmi les grands spécialistes européens dans ce style de jeu ».
Rossano Sportiello, Bernd Lhotzky, Louis Mazetier, Chris Hopkins, Alain Barrabès,
Luca Filastro, Harry Kanters (piano) - Guillaume Nouaux (batterie).
Enregistré en 2019 - Label : Autoproduction GN202
SON SITE : GUILLAUME NOUAUX
Qu’il se produise en solo, avec son trio habituel, avec quelques solistes invités, il enthousiasme les amateurs auxquels il offre le meilleur du boogie-woogie, du blues et du swing.
CONTACT : FRANK MUSCHALLE
"Hot Five/Hot Seven 1925-1930"